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L’exclusion bancaire en forte croissance

L’exclusion bancaire

Si la société traite peu la question de l’exclusion bancaire, elle retient une attention croissante. Elle fut abordée dans la loi de lutte contre les exclusions de 1998 mais aussi au niveau européen, à propos du surendettement, dans le programme d’action contre l’exclusion sociale 2002-2006. Au cours du premier semestre 2004, elle a également occupé le devant de la scène à l’occasion de la mise en place de la procédure de rétablissement personnel.

5 millions de personnes concernées

C’est le chiffre qui fut avancé lors des débats sur le surendettement. Selon les statistiques, 99% des ménages français disposeraient d’un compte bancaire, mais ce chiffre est loin de représenter la réalité de l’exclusion bancaire. En effet, posséder un compte n’implique pas forcément des moyens de paiement (les comptes épargnes par exemple ne permettent pas de régler des achats). De même, les personnes interdites bancaires ou bénéficiant d’un dossier de surendettement possèdent toujours des comptes bancaires, alors qu’elles sont d’office toucher par une forme minimale d’exclusion bancaire.

Définition de l’exclusion bancaire

L’exclusion bancaire se définit comme le processus par lequel une personne rencontre des difficultés d’accès et/ou d’usage dans ses pratiques bancaires, et ne peut plus mener une vie sociale normale dans la société.

Elle recouvre donc à la fois les difficultés d’accès aux comptes bancaires que les problèmes d’utilisation des services bancaires et ne se mesure que par rapport aux conséquences sociales qu’elle entraîne.

Ses conséquences

Aborder l’exclusion bancaire comme la seule conséquence de la pauvreté est erroné, car il faut aussi entrevoir les conséquences sociales et humaines qu’elle engendre.

L’estime de soi est souvent le premier élément touché lorsque la personne perd ses moyens bancaires, elle peut conduire l’individu à ressentir un sentiment de honte engendrant parfois des comportements de repli sur soi, et donc d’isolement.

Les personnes interdites de chéquier mais disposant toujours d’une carte bleue se voient attribuées par leur banque une carte électron identifiable par un simple coup d’œil. A la caisse pour un simple achat, son utilisateur doit donc faire face aux regards des personnes qui pourraient l’identifier comme interdit bancaire.

Le rôle des banques

Si les banques attribuent l’exclusion bancaire à l’appauvrissement de la population, elles nient généralement leur rôle. Pourtant, il n’y aurait pas d’exclusion sans sélection de leur part : refus d’ouverture de compte aux Rmistes ou aux travailleurs en intérim par exemple, refus d’octroi de crédit aux personnes malades, ou encore absence d’établissements bancaires dans les quartiers en difficulté. A ce titre, on ne peut que souligner l’importance de La Poste, qui, en tant que service public, assure une présence dans ces quartiers et permet ainsi à ses populations de bénéficier de services bancaires.

Les frais bancaires prélevés  lorsque leurs clients connaissent des difficultés financières sont aussi en cause car ils peuvent accélérer le processus d’exclusion bancaire. Citons par exemple, les frais de dépassement de découvert ou autres commissions d’intervention.

L’auto exclusion

Ce terme désigne le processus d’évitement mis en œuvre par les clients rencontrant des difficultés avec leur banque. En cas de besoins financiers ou de difficultés, ces personnes ne solliciteront pas leur banquier, persuadées, souvent à raison, que leurs démarches se solderaient par un refus.

En plus de les laisser dans une impasse budgétaire, cette auto exclusion les conduit souvent à faire appel à des crédits à la consommation auprès de banques peu regardantes et pratiquants des taux élevés, ou encore à solliciter des réserves d’argent qui cachent des crédits revolving.

La relation bancaire comme solution

Une analyse globale du phénomène d’exclusion bancaire fait donc apparaître qu’il n’existe pas de causalité unique mais bien une combinaison de facteurs parmi lesquels figurent l’appauvrissement bien sûr, mais aussi les pratiques des banques envers les publics qu’ils estiment à risque ou pas ou peu rentables.

Le comportement des clients jouent également un rôle, dans le sens d’une mauvaise gestion de leur budget, d’un recours trop rapide à des crédits onéreux ou enfin en refusant d’eux-mêmes de solliciter leur conseiller.

Les pratiques des banques doivent donc évoluer pour répondre aux besoins et attentes des clients victimes de précarité en leurs proposant des services qui leurs sont adaptés et en instaurant un dialogue basé sur la confiance.

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4 commentaires pour “L’exclusion bancaire en forte croissance”
  1. lorsqu’on a les fonds, la banque est prèt à vous proposer toutes sortes de crédit avec assurance, mais lorsqu’on tombe pied à pic au lieu de vous aider, eh bien il va rajouter des intérets débiteurs pour que vous n’arrivez plus jamais à relever la tête,donc au lieu de trouver des solutions on vous menace vous vous sentez pieger et plus personne pour écouter et aider

    Posté par .isambert | septembre 3, 2010, 20 h 20 min
  2. bonjour ,en début de mois (septembre 2010) j’ai sollicité un découvert ponctuel qui m’ a été refusé motif ficher , ce découvert m’aurait permis de régler certain crédit pour ètre de bonne fois auprés du juge car nous sommes convoqué le 08/10/2010 la banque préfére nous prendre des frais important et bloquera ces prélévements jusqu’à la date de nos revenus (salaire,pension) car j’avais demandé ce découvert ponctuel, ce qui aurait évité d’avoir des frais inutiles (la banque connaissant notre situation) donc se que vous dites des banques elles ne veulent absolument pas proposer des services pour nous éviter la précarité et nous exclue totalement en nous prenant des frais exubérants qui nous encore plus dans la précarité alors comment sens sortir ?

    Posté par foulon | septembre 8, 2010, 7 h 50 min
  3. bonjour
    parler leur d’une alternative appelée  » plan d’appurement » sur votre découvert et voyer si vous pouvez y accèder.
    Votre conseillé est la pour vous aider mais certaine fois il est limité par son poste.
    Ne pas etre trop agressif avec eux mais garder en mémoire que vous êtes client.

    Posté par mv | octobre 5, 2010, 11 h 20 min
  4. bonjour je suis en dossier de surendettement et je voudrais prendre rdv avec ma banque pour lachat d un vehicule d occasionmais voila je me doute de sa reponse nous arrivons presque a terme cela est pour avril 2011 y a t ilmoyen que la banque nous enleve le bdf d elle meme ou que nous prenions contact directement avec la banque de france merci

    Posté par yvon | octobre 28, 2010, 16 h 34 min
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